
Un hiver dans le cockpit, 2009.
Huile sur toile, 40 x 50 cm.
Peinture et commentaires
Huile sur
toile, 40 x 50 cm.

La Femme moderne Rouge, 2010.
Huile sur toile, 40 x 50 cm.
Gouache et commentaires
Peinture et commentaires
J'ai voulu aborder le sujet de la femme moderne en puisant dans l'imaginaire surréaliste et rendre également hommage à ce
peintre célèbre, surréaliste belge : René Magritte.
Ces deux images de la femme moderne pourraient s'opposer, comme deux formules possibles sous forme de questionnement de la
condition des femmes aujourd'hui.
Dans "La Rouge" elle se présente comme un gant de boxe, esseulé, dans un champ interminable. Le symbole du gant et la couleur en
font une image à la fois percutante et agressive. L'espace vide autour et la disproportion accentuent l'effet spectaculaire. La femme moderne dans ce cas se sent-elle agressée et victime ?
Doit-elle riposter et se défendre ? Si oui, contre qui se bat-elle ? Sa lutte ne provoque-t-elle pas se qu'elle redoute, c'est à dire d'être rejetée et peu entendue.
La seconde est une proposition "soft", voire effacée de la femme. Elle disparaît sous une enveloppe évoquant le voile intégral,
on ne perçoit d'elle qu'une absence. L'espace vide du champ de la première laisse place ici à un univers fermé, labyrinthique. Les confettis au sol peuvent signaler que la fête est finie et le
coquillage être une évocation de son sexe. Le rouge des lèvres laisse suggérer un érotisme présent mais contenu. En haut de l'image la forme géométrique ressemblant à un paravent appartient au monde
des illusions visuelles. La perspective inversée fait d'elle une forme impossible, pouvant inspirer un certain malaise.
Pique-nique sur l'herbe tendre,
2010.
Huile sur toile, 73 x 92 cm.
"Le Déjeuner sur l'herbe" de
Manet
Peinture et commentaires
Cette reprise intitulée "Pique-nique sur l'herbe
tendre" est une version cannibale de la scène initiale. Là où les personnages chez Manet semblaient profiter de la douceur de l'instant dans une atmosphère à haute teneur libidinale, les hommes
et les femmes ici se transforment en cuisses de poulets. Le pique-nique n'est pas dans le panier mais se trouve être les participants eux-mêmes. Si Manet a voulu évoquer un moment sensuel, l'acte
semble être consommé. Là, les protagonistes vont se consommer (la femme de l'arrière-plan chez Manet a déjà disparu dans ma version). Le panier renversé est ici résumé sous la forme d'une cerise
à l'évocation érotique évidente.
Toujours d'inspiration surréaliste, cette image est une proposition "trash" des rapports hommes/femmes, par l'évocation brutale
et sauvage de se consommer les uns les autres.